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intelligence et de son génie, n’est pas destinée à descendre la pente du déclin économique sur laquelle l’histoire nous a montré bien d’autres nations qui avaient glissé avant elle. Et puis ce ne sont pas les lois économiques qu’il importe le plus de connaître : ce sont bien davantage les lois morales qu’il importe de pratiquer. La connaissance des premières est insuffisante sans la pratique des secondes : au contraire, c’est tout ensemble du respect intelligent des lois économiques et de la fidèle observation des lois morales, sous l’autorité de l’Église, qui en a la garde et l’interprétation, que la prospérité matérielle des peuples découlerait le plus sûrement.