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dans un esprit de libéralisme sincère et généralement éclairé. C’est une des raisons peut-être pour lesquelles il serait permis de trouver que les physiocrates, dans leur préférence exagérée pour l’agriculture, ne furent pas des observateurs assez judicieux et, assez attentifs de la transformation industrielle qui s’accomplissait sous leurs yeux[1].



  1. Nous devons signaler ici, avec le regret de ne pouvoir y faire de plus larges emprunts, le fort bel ouvrage de M. Germain Martin, la Grande industrie en France sous le règne de Louis XV, 1900 (publié par la Société des études historiques).