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S

Shorée, arbre de charpente, le shorea robusta.

Soma, l’asclépiade acide ou le sarcostema viminalis, dont le jus est offert aux Dieux dans les sacrifices.

Souparna. V. Garouda.

Soura, Dieu, opposé à Asoura, Démon. Ce mot vient de la racine sour, briller, splendere.

Swarga, le ciel d’Indra, le Paradis, le séjour qui attend les bons et les héros après cette vie.

Swayambhou, c’est-à-dire, l’être, qui existe par soi-même, un des noms de Brahma.

T

Tchakra, disque acéré, arme de guerre tranchante de tous les côtés : c’est l’arme terrible de Vishnou.

Tchârana, bons Génies, les panégyristes des Dieux.

Tilaka, marque faite avec une terre colorante ou des onguents sur le front et entre les deux sourcils, soit comme ornement, soit comme distinction de secte.

V

Varouna, le Neptune indien, le Dieu des eaux.

Vâsoukî, le roi des serpents. Il sert de trône à Vishnou.

Viçvakarma, l’architecte des Dieux, l’artiste des Souras, le Vulcain de la mythologie indienne. Il était fils de Brahma et son nom veut dire cujuslibet peritus operis.

Vidyâdhara, Demi-Dieux, habitants des airs.

Virotchana, fils de Prahlâda et père de Bali, d’où celui-ci est nommé le Virotchanide.

Vishnou, la deuxième personne de la Trinité indienne, la puissance conservatrice du monde personnifiée.

Vritra, Démon qui fut tué par Indra. C’est le loup Fenris des poésies Scandinaves, l’emblème de l’obscurité primitive dissipée aux rayons de la lumière originelle.

Y

Yama, le Dieu des morts et des enfers, le Pluton indien. Il est le fils du Soleil, d’où il est appelé Vivasvatide.

Yâtou, au pluriel, Yâtavas, et

Yatoudhâna, mauvais Génies, soumis à l’empire de Râvana.

Yatoudhânî, c’est le féminin de ce mot.

Yodjana, mesure itinéraire, cinq milles anglais de 1,609 mètres chacun.