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pations respectives ; les créatures s’adonnaient à la pratique de la vertu.

Doué de tous les signes heureux, dévoué à tous ses devoirs, c’est ainsi que Râma, dans lequel étaient réunies toutes les qualités, gouvernait la monarchie du monde. Devenu maître de tout l’empire et victorieux de ses ennemis, ce prince, à la haute renommée, offrit mainte espèce de grands sacrifices, où les brahmes furent comblés de riches honoraires.


Ce poëme fortuné, qui donne la gloire, qui prolonge la vie, qui rend les rois victorieux, est l’œuvre primordiale que jadis composa Valmîki.

Il sera délivré du péché, l’homme, qui pourra tenir dans le monde son oreille sans cesse occupée au récit de cette histoire admirable ou variée du Raghouide aux travaux infatigables. Il aura des fils, s’il veut des fils ; il aura des richesses, s’il a soif de richesses, l’homme qui écoutera lire dans le monde ce que fit Râma.

La jeune fille qui désire un époux obtiendra cet époux, la joie de son âme : a-t-elle des parents bien-aimés qui voyagent dans les pays étrangers, elle obtiendra qu’ils soient bientôt réunis avec elle. Ceux qui dans le monde écoutent ce poëme, que Valmîki lui -même a composé, acquièrent du ciel toutes les grâces, objets de leurs désirs, telles qu’ils ont pu les souhaiter.


fin du ramayana.