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le fortuné Kéçari, à la voix duquel obéissent des armées composant dix mille kotis de guerriers.

Sur leurs pas vient le grand monarque des singes à queue de taureau : il a nom Gavâksha et commande à mille kotis de golângoulas.

Immédiatement s’avance le roi des ours, appelé Dhoûmra, autour duquel marchent deux mille kotis d’ours à la couleur enfumée.

Après eux défilent trois cents kotis de singes épouvantables et pareils à de hautes montagnes sous les ordres d’un chef à la grande vigueur : son nom est Panasa.

Deux singes d’une force terrible, Maînda et Dwivida, entourent Sougrîva avec mille kotis de simiens.

À leur suite, Târa, brillant comme un astre, amène dans cette guerre cinq kotis de singes à la vigueur épouvantable.

Là, vient encore, avec un millier de mille kotis, Darimoukha à la grande force, honoré par tous les chefs des chefs.

Incontinent apparaît Indradjânou, le singe aux grands genoux, que suivent quatre kotis de magnanimes quadrumanes.

Puis s’avance, environné d’un koti et semblable à une montagne, Karambha à la grande splendeur, le visage brillant comme le soleil du matin.

Après lui se montre, guidant onze kotis répandus autour de sa personne, le singe fortuné Gaya, le chef suprême des chefs de troupes.

On voit enfin défiler tour à tour le prudent Vinita, et Koumouda, et Sampâti, et le singe Nala, et Sannata, et Rambha, et Rabhasa.

Ces quadrumanes et d’autres encore, venus pour cette