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29. Le monarque, en y réfléchissant, le donna encore à Sumitrâ. Telle fut la façon dont le roi distribua le breuvage à chacune de ses épouses.

30. Et ces femmes excellentes de l’Indra des hommes, ayant ainsi reçu le breuvage, comprirent l’honneur (qui leur était fait) ; toutes se sentirent l’âme transportée de joie.

31. Les femmes excellentes du roi, ayant eu (chacune) sa part du merveilleux breuvage, devinrent bientôt enceintes de fils à la splendeur pareille à celle d’Agni et d’Aditya.

32. Le roi, voyant que ses épouses portaient des embryons d’un tel éclat, sentit le courage lui revenir ; il éprouva un contentement égal à celui de Hari, au troisième ciel, lorsqu’il reçoit les hommages du roi des Suras, ainsi que des troupes des Siddhas et des Rĭshis.


Tel est, dans le vénérable Râmâyana,

Le premier des poèmes, œuvre de Vâlmîki, le Rĭshi,

Le seizième Sarga du Bâlakânda.