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de l’ordre, cachant que cette naissance était prématurée, se chargerait d’expliquer au mari, par quelque fable, la nécessité d’une couveuse.

Les jours suivants, je trouvai naturel le silence de Marthe. Jacques devait être auprès d’elle. Aucune permission ne m’avait si peu atteint que celle-ci, accordée au malheureux pour la naissance de son fils. Dans un dernier sursaut de puérilité, je souriais même à la pensée que ces jours de congé, il me les devait.