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Cette nuit des hôtels fut décisive, ce dont je me rendis mal compte après tant d’autres extravagances. Mais si je croyais que toute une vie peut boiter de la sorte, Marthe, elle, dans le coin du wagon de retour, épuisée, atterrée, claquant des dents, comprit tout. Peut-être même, vit-elle qu’au bout de cette course d’une année, dans une voiture, follement conduite, il ne pouvait y avoir d’autre issue que la mort.