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LE BAL DU COMTE D’ORGEL

blante l’entendit donc qui disait d’une voix très douce :

— C’est absurde… Il faut que nous cherchions un moyen de tout réparer.

Il y avait entre ces deux êtres une grande distance. Elle rendait impossible à Mahaut de saisir le mécanisme qui amenait cette douceur. Elle se coucha doucement sur son oreiller, comme dans ces rêves qui se terminent par une chute. Ces sortes de chutes réveillent. Elle se réveilla, se redressa. Elle regardait son mari, mais le comte d’Orgel ne vit pas qu’il avait devant lui une autre personne.

Mahaut regardait Anne, assise dans un autre monde. De sa planète le comte, lui, n’avait rien vu de la transformation qui s’était produite, et qu’au lieu de s’adresser à une frénétique il parlait maintenant à une statue.

— Allons ! Mahaut, calmons-nous. Nous ne vivons pas ici dans les Îles. Le mal est fait, réparons-le. François

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