répondit : Vous ne pouvez pas les chasser puisque vous ne voyez pas la couleur.
Ensuite, il sombra.
Il remuait la bouche, il nous nommait, il posait ses regards avec surprise sur sa mère, sur son père, sur ses mains.
Raymond Radiguet commence.
Car il laisse trois volumes. Un recueil de poésies inédites. Le Diable au corps, chef-d’œuvre de promesses, et les promesses tenues : Le bal du comte d’Orgel[1].
On s’effraye d’un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu’on ne peut écrire à cet âge. Les morts d’hier sont éternels. Au-
- ↑ Outre Paul et Virgine, Opéra-Comique en collaboration avec Jean Cocteau et Erik Satie, des plaquettes rares : Devoirs de Vacances (dessins d’Irène Lagut) 1921, à la Sirène, Les Joues en Feu (pointes sèches de Jean V. Hugo) 1920, chez François Bernouard, Les Pélican (pointes sèches de H. Laurens. Entr’acte de Georges Auric). Le gendarme incompris, critique bouffe en collaboration avec Jean Cocteau et Francis Poulenc, 1921 éditions de la galerie Simon, et divers articles dans Sic, Nord-Sud, Littérature, Le Coq, Le Gaulois, Les Écrits Nouveaux, Les Feuilles Libres, Comoedia, Les Nouvelles Littéraires.
Portraits du poète : Lucien-Alphonse Daudet, dessin 1920, Emmanuel Fay, dessin 1920, Valentine V. Hugo, dessin 1920, Picasso, Lithographie, 1920. Jacques Lipchitz, buste, 1920. Jacques-Émile Blanche, deux toiles, 1922. Marie Laurencin, crayon 1923. Jean Cocteau, dessins 1920-1923.