François, seul, ne s’ennuya pas. Il n’avait même pas besoin de peupler sa solitude et son oisiveté de ces mille distractions auxquelles même les paresseux se croient tenus. À peine les premiers rayons du soleil venaient-ils frapper à ses volets, qu’il se disait : « Encore une journée finie. » Le soir n’allait-il pas paraître ? Mais cette fuite des jours ne l’emplissait d’aucune tristesse. François de Séryeuse se laissait porter par la sérénité des lieux, comme le nageur qui fait la planche. Tout ne s’attachait-il pas à lui donner des leçons de calme ?
Un soir, de son balcon de bois, François vit une forêt de pins brûler. Il descendit comme un fou sur la plage. Le pêcheur qu’il interrogea avait l’air si étonné que François eut honte. N’était-