endroit nouveau, à Venise, qu’il reverrait ce visage.
Le train allait partir. Depuis quelques instants, François tenait la main de son amie dans la sienne, sans qu’elle pût songer à la retirer, puisque Anne était là. Le comte d’Orgel s’apprêtait à dire en souriant : « Quoi, vous n’embrassez pas votre cousine ? » lorsqu’ils s’embrassèrent. François aurait voulu que ses bras ne se rouvrissent point. Que ce baiser sur les joues ressemblait peu à l’autre ! Qu’il était peu de commande, et combien Anne en était exclu ! Le comte d’Orgel, d’ailleurs, venait de tourner imperceptiblement la tête.
Le mari et la femme sortirent de la gare en silence. « On est tout désemparé, dit Anne, quand on a dîné si tôt. On ne sait que faire ».
Mahaut eut de la reconnaissance à son mari de lui donner une explication