François vit son profil. Alors il eut les larmes aux yeux. Il aurait voulu se jeter aux genoux des Orgel, leur demander pardon. C’était la honte qui l’empêchait maintenant de retirer son bras.
Un phare illumina l’intérieur de la voiture. Le comte d’Orgel vit le bras de son ami passé sous celui de sa femme. Il ne dit rien. François de Séryeuse quitta les Orgel, quai d’Anjou.
Jusqu’à la rue de l’Université, le comte et la comtesse d’Orgel restèrent silencieux. Anne était bouleversé par sa découverte. Il ne savait que croire. Enfin, Mme d’Orgel pensa que si elle ne racontait rien, elle n’oserait plus jamais regarder Anne. Elle avoua donc sa gêne, que Séryeuse avait dans la voiture passé son bras sous le sien, et qu’elle l’avait laissé, par crainte de complications. Elle demandait à Anne ce qu’elle devait faire pour que François comprît le déplaisir qu’elle avait eu de ce geste.