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gnit d’accepter comme un premier acompte sur les émoluments de majordome de sa maison.

Le marquis et son fils repartirent pour Naples le même jour. Schedoni, avant de mourir, avait révélé la retraite de celle qu’il croyait être sa fille. Dès son arrivée à Naples, Vivaldi dévoré d’impatience, courut au couvent de Santa-Maria.

Quelques instants après, les deux fiancés étaient réunis au parloir. En se retrouvant après tant d’épreuves, leur joie alla jusqu’au délire. Le premier moment d’effusion passé, ils se racontèrent leurs aventures ; Vivaldi n’osait avouer à Elena les crimes de Schedoni qu’il croyait être le père de sa fiancée. Mais, Olivia étant entrée au parloir, la jeune fille la présenta à Vivaldi comme sa mère. Quelques mots suffirent pour mettre le jeune homme au courant de tout ce qui concernait la famille d’Elena. Dès lors rien ne s’opposait plus a leur union.

Le marquis Vivaldi se rendit au couvent de Santa-Maria pour solliciter en forme le consentement d’Olivia, qui l’accorda avec la plus grande joie. Dans cette entrevue, le marquis fut charmé du ton et des manières de la comtesse et des grâces enjouées de sa future belle-fille.

Le 20 mai, le mariage du comte Vincenzo de Vivaldi et de la comtesse Elena de Bruno fut célébré dans l’église de Santa-Maria.

FIN.
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