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trouvèrent plus rien. Ils étaient alors au bord d’un petit escalier qui conduisait à des caveaux souterrains. Vivaldi descendit rapidement, toujours suivi de Paolo qui, à peine arrivé au bas, dit à son maître :

— Le voilà, monsieur, je le vois encore ; il s’échappe par la porte qui est là, devant nous.

En effet, le bruit d’une porte roulant sur ses gonds se faisait entendre dans l’éloignement. Cette porte à peine ouverte, se referma aussitôt. Vivaldi s’élança vers La porte mal fermée et parvint à l’ouvrir.

— Ah ! dit-il, cette fois tu ne m’échapperas plus.

Mais entré dans la chambre, il n’y trouva personne. Il fit le tour des murs et les examina ainsi que le sol, sans découvrir aucune issue par où un homme aurait pu s’échapper. Il n’aperçut d’autre ouverture qu’une fenêtre, fermée par une forte grille, et si étroite qu’elle laissait à peine passer un peu d’air.

Vivaldi demeura frappé d’étonnement.

— Voilà qui est incompréhensible, dit-il. Il y a là quelque chose de surnaturel ! Approche la lumière ; examinons encore.

Paolo obéit, mais ils eurent beau visiter les parois, ils ne purent découvrir aucune trace de passage, ni de cachette.

Pendant qu’ils étaient occupés ainsi, la porte se referma soudain avec un fracas qui fit retentir la voûte. Vivaldi et Paolo restèrent frappés de stupeur, puis ils se précipitèrent sur la porte pour l’ouvrir. Mais ce fut en vain. Elle était très épaisse, garnie de lames de fer, comme une porte de prison.

Ils examinèrent, de nouveau la pièce où ils se trouvaient. Dans un coin, ils découvrirent alors un objet qui leur révéla le sort probable de quelque malheureux enfermé comme eux dans ce réduit. C’étaient des vêtements souillés de sang.

Vivaldi éleva Paolo jusqu’à la fenêtre grillée contre laquelle celui-ci usa inutilement ses forces. Ils crièrent, l’un et l’autre, sans plus de succès. Enfin, lassés de leurs vaines tentatives, ils y renoncèrent et se laissèrent tomber à terre, découragés, en se demandant quel était l’être étrange qui les avait attirés dans ce guet-apens et dans quel effroyable but.