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��TRAGÉDIE, j5
SCENE DERNIERE.
LE CHŒUR.
Toux LE Chœur.
JL/iEU fait triompher l'innocence ; Chantons , célébrons fa puifTance, Une Israélite. Il a vu contre nous les méchans s'aflembler ,
Et notre fang prêt à couler. Comme l'eau fur la terre ils alloient le répandre^ Du haut du ciel fa voix s'eft fait entendre. L'homme fuperbe efi: renverfé. Sqs propres flèches l'ont percé. Une autre. J'ai vu l'impie adoré fur la terre. Pareil au cèdre il cachoit dans les cieux Son front audacieux. Il fembloit à fon gré gouverner le tonnerre , Fouloit aux pieds Ces ennemis vaincus. Je n'ai fait que paflèr, il n'étoit déjà plus.
Une autre. On peut des plus grands rois furprendre la juflîce. Incapables de tromper , Ils ont peine à s'échapper Des pièges de l'artifice. Vu cœur noble ne peut foupçonner en autrui La baflefle & la malice , Qu'il ne fent point en lui. Une autre. Comment s'eft calmé l'orage ? Une autre. Quelle main falutaire a chaffe le nuage ? Tout le Chœur. L'aimable Efther a fait ce grand ouvrage. Cvj
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