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I Térence eft bien dift'é rente des comédies de Defmarêts, ■ & qu'une traduûion lî pure , qui eft une preuve de doc- I tiine & un effet de charité , ne fauroit jamais être un j fondement raifonnable du reproche que vous faites à I ceux que vous attaquez.
I Mais vous les accufez encore avec plus d'injuftîce & j plus d'imprudence quand vous leur dites : En combien j de façons avei-vous conté Vhiftoire du Pape Honorius £* N'eft-ce pas-là un reproche bien judicieux ? Vous ne dites point que cette hiftoire foit faufle ; vous ne dites point qu'ils la rapportent mal , & vous les accufez feu- lement de l'avoir fouvent rapportée. Mais je vous deman- I de qui eft le plus coupable, ou celui qui prêche toujours j la vérité , ou celui qui réiilte toujours à la vérité î Ec I qui doit- on accufer , ou le Port-Royal qui a dit tant de ' fois une hiftoire véritable , ou les ennemis du Port- i Royal qui n'ont jamais répondu à cette hiftoire, & qui \ bien fouvent ont fait femblant de ne la pas entendre ? N'eft-cc pomt cette furdité politique que vous trou- 1 vez fi admirable dans les Jéfuites , & qui vous fait dire ; ( J'admîrois enfecretla conduite de ces Pères, qui vous ont ' faityi-endrele change, 6* qui nefont plus maintenant que
- Us Jp éclateur s de vos querelles f On. ne peut pas vous ré-
pondre plus doucement , qu'en dilant qu'il eft très- faux que les Jéfuites ayent fait prendre le change à Port-Royal , Se qu'au contraire le Port-Royal a tou- jours eu une conftance invincible, en défendant la vé- t rite contre tous ceux qui l'attaquent. Que fl depuis quelque temps les écries ne s'adrclFent pas direûement ! aux Jéfuites, & s'ils ne font plus, comme vous dites, que hs fpe£tateurs du combat , c'eft parce qu'on les ,a mis hors d'état de combattre. On a ruiné leur deflein 5 on a découvert leur fe,cr£t ; on a éclairci leurs équi- ! voques j on les a enfin réduits à ne plus répondre, &: I aflùrcment vous n'avez rien à reprocher au Port-
- Royal de ce côté-là.
Vous tournez d'un autre, &: vous dites à l'auteur des Imaginaires qu'il a affedé le ftyle des Provinciales»
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