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DIVERSES. îor

lettres de longues & dodes périodes. Citez les Pères , Jectez-vous fouvent fur les injures, èc prefque toujours fur les antithéfes. Vous êtes appelle à ce llyle. Il -faut que chacun fuivc fa vocanon. Je fuis, b'c.

��PREMIERE REPONSE

A LA LETTRE PRECEDENTE.

/ Par M, DUBOIS.

��Monsieur,

��Paî lu ce que vous répondez à l'auteur des Uérijies

imaginaires &c des Vijîonnnires. Vous déclarez d'abord

que vous ne prenez point de parti entre lui &: Defma-

rêts. Je vous déclare auflTi que je n'y en prends point ;

mais je ne veux pas dire, comme vous , que je laijfc à

juger au monde quel des deux eji le vîjîonnaire. Je ne

voudrois pas que le monde crût que je ne fuflè pas faire

un jugement li aifé ; & que voyant d'un côté l'auteur

les lettres qui ne cite que les faints Pères, comme vous

reprochez , & de l'autre côté Defmarèts qui ne dit

iue des folies , je ne pulfe pas difcerner que c'eft ce

rnier qui eft le vîjîonnaire 6c le fanatique. Mais cela

le doit pas vous faire croire que je prends parti, puifquc

•eft au contraire une preuve que je n'en prends point,

que je fuis feulement pour la vérité.

Je vous dirai donc , fans aucun intérêt particulier ,

|[ue le monde rit de vous entendre parler fi négligem-

lent d'un ouvrage qui a été généralement approuvé,.

Iv

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