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��CANTIQUE II.
Sur le bonheur des Juftes, & fur le malheur des Réprouvés.
Tiré de Ufagejfe, ch. 5,
Xl EUREUx, qui de la fagefïè Attendant tout Ton fecours , N'a point mis en la richefle L'efpoir de fes derniers jours. La mort n'a rien qui l'étonné J Et dès que fon Dieu l'ordonne , Son ame prenant l'eflor , S'élève d'un voJ rapide Vers la demeure où rélîdc Son véritable tréfor.
De quelle douleur profonde Seront un jour pénétres Ces infcnfcs , qui du monde ; Seigneur , vivent cnyvrés ; Quand, pa une fin foudaine , Détrompés d'une ombre vaine v Qui paffe , &c ne revient plus , Leurs yeux , du fend de Tabîme > Près de ton trône fublime , Verront briller tes élus !
Infortunés que nous fommes , • Où s'égaroient nos efprits i Voilà j diront-ils, ces hommes-," Vils objets de nos mépris î Leur fainre & pénible vie Nous parut une folie j
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