Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/138

Cette page n’a pas encore été corrigée

130 ATH A L I E,

Venez du diadème à leurs yeux vous couvrir , Et périfl'ez du moins en roi , s'il faut périr.

( d un Lévite. ) Suivez-le , Jofabet. Vous , donnez-moi ces armcî

( au Chœur. ) Enfans , offrez à Dieu vos innocentes larmes.

��SCENE V L

SALOMITH, LE CHOEUR.

Le Chœur chante»

Jl ARTEZ, enfans d'Aaron , partez. Jamais plus iJluftre querelle De vos ayeux n'arma le zèle. Partez , enfans d'Aaron , partez. C'eft. votre roi , c'efl: Dieu pour qui vous combattes. Une Voix fiule. Où font les traits que tu lances, Grand Dieu , dans ton jufte courroux ^

N'es-tu plus le Dieu jaioux , N'es-tu plus le Dieu des vangeances ? Une autre.^ Où font. Dieu de Jacob , tes antiques bonrésî

Dans l'horreui qui nous environne N'entends-tu que la voix de nos iniquités ?

N'es-tu plus le Dieu qui pardonne ? Le Chœur. Où font , Dieu de Jacob , tes anriques bontés f U N E V o I X feule. C'eft à toi que dans cette guerre Les ftéches des médians prétendent s'adrefTer. Eaifons , dif nr-ils , cefler Les fêtes de Dieu fur la terre. i)e fon joug importun délivrons les mortels» Mailacrons tous fcs faints. Renverfons fès autels.

�� �