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TRAGÉDIE. x-j^

Fîet de vôtre valeur , tout , fi je vous en croîs. Doit marcher, doit fléchir, doit trembler fous vos loix. Un bienfait reproché tint toujours lieu d'ofFenfe. Je veux moins de valeur, &: plus d'obéiflance. Fuyez. Je ne crains point votre impuillant courroux 5 Et je romps tous les nœuds qui m'attachenc à vous.

A C H i L L E.

Rendez grâce au feul nœud qui retient ma colère. D'Iphigénie encor je rerpeûe le père. Peut-être , fans ce nom, le chef de tant de rois M'auroit ofé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu'un mot, c'eft à vous de m'entendre» J'ai votre fille enfemble & ma gloire à défendre. Pour aller jufqu'au cœur, que vous voulez percer. Voilà par quels chemins vos coups doivent palFer.

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ACAMEMNON ftliU

X_j T voilà ce qui rend fa perte inévitable. Ma fille toute feule étoit plus redoutable. Ton infolent amour, qui croit m'épouvantet; Vient de hâter le coup que tu veux arrêter. Ne délibérons plus. Bravons fa violence. Ma gloire intéreflee emporte \z balance. Achille menaçant détermine mon cœur , Ma pitié fembleroit un effet de ma peur»^ Holà, Gardes, à moi.

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