Cette page n’a pas encore été corrigée
Ce palais est tout plein...
Acomat
Oui, d'esclaves obscurs,
Nourris loin de la guerre à l'ombre de ses murs.
Mais toi dont la valeur d'Amurat oubliée,
Par de communs chagrins à mon sort s'est liée,
Voudras-tu jusqu'au bout seconder mes fureurs?
Osmin
Seigneur, vous m'offensez: si vous mourez, je meurs.
Acomat
D'amis et de soldats une troupe hardie
Aux portes du palais attend notre sortie;
La sultane d'ailleurs se fie à mes discours;
Nourri dans le sérail, j'en connais les détours;
Je sais de Bajazet l'ordinaire demeure:
Ne tardons plus, marchons, et s'il faut que je meure,
Mourons; moi, cher Osmin, comme un vizir, et toi,
Comme le favori d'un homme tel que moi.
Acte cinquième
====Scène