Oui, les Grecs sur le fils persécutent le père ; Il a par trop de sang acheté leur colère, Ce n’est que dans le sien qu’elle peut expirer, Et jusque dans l’Epire il les peut attirer. Prévenez-les.
Non, non. J’y consens avec joie ! Qu’ils cherchent dans l’Epire une seconde Troie ; Qu’ils confondent leur haine, et ne distinguent plus Le sang qui les fit vaincre et celui des vaincus. Aussi bien ce n’est pas la première injustice Dont la Grèce d’Achille a payé le service. Hector en profita, Seigneur ; et quelque jour Son fils en pourrait bien profiter à son tour.
Ainsi la Grèce en vous trouve un enfant rebelle ?
Et je n’ai donc vaincu que pour dépendre d’elle ?
Hermione, Seigneur, arrêtera vos coups : Ses yeux s’opposeront entre son père et vous.
Hermione, Seigneur, peut m’être toujours chère, Je puis l’aimer, sans être esclave de son père ; Et je saurai peut-être accorder quelque jour Les soins de ma grandeur et ceux de mon amour. Vous pouvez cependant voir la fille d’Hélène : Du sang qui vous unit je sais l’étroite chaîne. Après cela, Seigneur, je ne vous retiens plus, Et vous pourrez aux Grecs annoncer mon refus.
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