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TRAGÉDIE. 851

A X I A N E.

.iv bien, Seigneur, alJcz. Taxilc aura peut-être

Des fujets dans fon camp plus braves que leurMaîtrejv

Je vais les exciter par un dernier effort.

Apres, dans votre camp, j'attendrai votre fort.

Ne vous informez point de l'état de mon amc :

Tnomphez & vivez.

P R. U s.

Qu'attendez-vous, Madame? Pourquoi , des ce moment , ne puis-je pas favoir Si mes triftes foupirs ont pu vous émouvoir ? Voulez-vous, car le Sort, adorable Axianc, A ne vous plus revoir peut-être me condamne; Voulez- vous qu'en mourant, un Prince infortuni Ignore i quelle gloire il étoit deftincî Parlez.

A X I A N E.

Que vous dirai-je î

P o R u s.

Ah , divine Princefle^ sa vous Tentiez pour moi quelque heureufe foibleflc. Ce cccur , qui me promet tant d'eftimc en ce jour. Me pourroit bien encor promettre un peu d'amour! Contre tant de foupirs peut-il bien fc défendre ;^ Peut-il >...

A X r A M E. Allez, Seigneur, marchez contre Alexandre* La viâoire cft à vous, fi ce fameux Vainqueur He fc défeod pas mieux contre vous que mon coeur*

Fin iuficoniASlu

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