P H E D R E ACTE IV.
SCENE PREMIERE. T H E S E’E , OE N O N E. TH ES EE. AH 1 Qujft-ce que j’entens I Un Traiftrc, un Té¬ méraire Prcparoit cet outrage à l’honneur de Ton Pere î Aycc quelle rigueur, Deftin, tu me pourfuisi Je ne fçais où je vas, je ne fçais où je fuis. O tendreife ! O bonté trop mal recompenfée ! Projet audacieux 1 Déteftable penfée ! Pour parvenir au but de fes .noires amours Ju’infolcnt de la force empruntoit le fecours, J’ay reconnu le fer, infiniment de fa rage ; Ce fer dont jeTarmay pour un plus noble ufàge. Tous les liens du fang n’ont pu le retenir ? Et Phedre diffcroit à le faire punir ? Le filence de Phedre épargnoit le Coupable ? OE N O N E. Phedre épargnoit pluftoft un Pere déplorablec Honteufe du deffein d’un Amant furieux, Et du feu criminel qu’il a pris dans fes yeux,
