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ACTE III, SCÈNE III. 65

Or celui pour lequel je parle est affamé, Celui contre lequel je parle aute.ve plumé; Et celui pour lequel je suis prend en cachette Celui contre lequel je parle. L'on décrète; On le prend. Avocat pour et contre appelé : Jour pris. Je dois parler, je parle, j'ai parlé.

DANDIN.

Ta , ta , ta, ta. Voilà bien instruire une affaire! Il dit fort posément ce dont on n'a que faire, Et court le grand galop quand il est à son fait.

L INTIMÉ.

Mais le premier, monsieur, c'est le beau.

D AND IX.

C'est le laid. A-t-on jamais plaidé d'une telle méthode? Mais qu'en dit l'assemblée?

léandre.

Il est fort à la mode. l'Intimé , dun ton véhément. Qu'arrive-t-il, messieurs ? On vient. Comment vient-on ? On poursuit ma partie; on force une maison ; Quelle maison? maison de notre propre juge. On brise le cellier qui nous sert de refuge. De vol, de brigandage on nous déclare auteurs. Ou nous traîne, on nous livre à nos accusateurs, A maître Petit-Jean , messieurs. Je vous atteste : Qui ne sait que la loi , si quis canis, Digeste , De vi, paragrapho, messieurs... capo>ibus, Est manifestement contraire à cet abus? Et quand il seroit vrai que Citron ma partie

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