— Au fait, monsieur ! Et le général se donna une intonation que n’eût pas désavouée un empereur,
— Le fait ?… Dieu merci, il n’est pas encore précisable, mon cher général. On sait seulement que la chose a pu se passer dans la commune… ce qui est bien regrettable pour elle.
— Tu as peur que j’évente l’affaire de l’eau à la Chambre, toi ! continua le général dans son for intérieur et, de mieux en mieux, il augurait de son succès.
— Soyez tranquille, déclara-t-il au pauvre maire sur les épines, on ne saura rien… ces démêlés sont maintenant au-dessous de moi !…
— Je crois, reprit l’honorable fonctionnaire, qu’une nouvelle enquête est nécessaire et que la justice…
— Je la ferai tout à fait équitable, comme il sied à un bon soldat », interrompit Fayor fièrement.
Le maire s’épongeait le front.
— Ouvrirais-je cette croisée ? demanda son administré courtois jusqu’au bout des ongles, puisqu’il se sentait le plus fort.
— Non, merci !… en un mot et bien que vous paraissez au courant, je crois, monsieur Fayor, qu’il va falloir recreuser…
— Touché !… c’est le puits…, nous y sommes ! éclate le Sabreur.
— Le puits ?… la situation, mon général, car on ne va pas jusqu’à supposer qu’on l’ait jeté dans un puits quelconque ! balbutia le maire épouvanté.
— Ah ! ça… mais nous pataugeons, monsieur, que signifie ?… vous avez une idée fixe et vous ne la lâ-