— Monsieur Maldas, cette comédie est indigne de nous ! dit-elle, devenant hautaine. »
Bruno eut une frayeur sincère, et, entourant sa taille :
— Renée ! Renée ! pourquoi changes-tu ton visage ! quelle comédie ?… pardonne-moi… c’est parce que je les ai regardées longtemps, n’est-ce pas ?…
— Mais tu es donc l’impossible, s’écria-t-elle stupéfaite. »
Ensuite elle le repoussa doucement.
— C’est inutile de me presser ainsi… je te crois… quoique ce soit le contraire qui fasse, habituellement honte… aux… aux messieurs.
— Quel contraire ?
— À la fin, tu m’impatientes, Nono, tu sais fort bien ce que je veux dire.
— Non, explique-toi.
— Bah ! je suis ton aînée de deux ans et je m’explique : tu n’as pas eu de maîtresse, Nono ? »
Nono fut désolé, cela allait recommencer comme avec le général, elle allait finir par lui dire qu’il était trop gauche ; il en prit son parti.
— Non, Renée ; finis ces hardiesses… ça ne regarde point les jeunes filles.
— Eh bien, tu as tort, voilà mon avis, parce que tu n’aimes que d’une seule façon et de la façon qui tue quand on n’est pas payé de retour. Tu as été élevé en dépit du bon sens !
— Ce n’est pas ma faute ! murmura Nono confus.