doucement sans quitter sa pose indolente ; sur le fond d’azur des courtines, son buste souple et merveilleux de forme se détachait rose comme la flamme du brûle-parfums.
— Alors, pourquoi voulais-tu jadis la détruire, cette beauté que tu aimes ? répondit-il dans un souffle amoureux.
Raoule vint s’asseoir sur le bord de la couche et prit à pleines mains la chair de ce buste cambré.
— Je punissais une trahison involontaire cette nuit-là ; songe à ce que je ferais si jamais tu me trahissais réellement.
— Écoute, cher maître de mon corps, je te défends de rappeler le soupçon entre nos deux passions, il me fait trop peur….. Pas pour moi ! ajouta-t-il, riant de son adorable rire d’enfant, mais pour toi.
Il posa sa tête soumise sur les genoux de Raoule.
— C’est bien beau, ici, murmura-t-il, avec un regard reconnaissant. Nous allons y être très heureux.
Raoule, du bout de son index, caressait