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Je crois à la force de mon intelligence comparée à celle des autres hommes, et à son succès si elle est appuyée par une énergie implacable, par une volonté tenace, par ma décision irrésistible de vaincre et d’atteindre, non pas la gloire ou l’argent mais l’une, l’autre et beaucoup plus que ce que les hommes désirent, possèdent ou rêvent de posséder.

Je crois à la Mort, terme de ma carrière actuelle et anéantissement inévitable, si elle vient avant dix ans, d’une œuvre à peine ébauchée. Je ne la souhaite pas. Je ne la crains pas. Mon âme doit être assez forte pour résister au changement de climat et parvenir, vivante, à sa nouvelle demeure où elle jouera, j’espère, un rôle capital.

Je crois en Dieu quand je prie, en la mort quand je suis en automobile, en l’amour quand je suis dans les bras d’une femme aimée et en moi, quand j’entreprends une chose difficile.

Voici, Madame, les quatre extraits qui com-