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Toutes ces superstitions, ou ces phénomènes d’hallucination, répandus par des érudits de différentes croyances religieuses ou scientifiques, ont été bien capables de laisser dans l’âme humaine, toujours crédule, une place pour le désir, sinon la terreur de la survie animale. On a connu des malades, doués d’une imagination trop vive, qui, frappés par une violente commotion cérébrale, ne concevaient plus l’acte d’amour que sous l’empire de l’idée fixe de voir couler du sang et devenaient des sadiques, malgré leur propension à la plus romanesque des pudeurs.