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les arrête à mi-chemin, les pulvérise pour les jeter au printemps, en poignées de pollen sur les grandes prairies vierges…
Elles montent les fumées inutiles ; toutes, aussi, elles montent, courageuses, indépendantes, les unes ballottées sur le caprice des vents du Nord, les autres frêles, ténue mais féroces comme des blasphêmes