trer dans la salle à manger) : Non ! ce qu’il fait noir dans cette sale baraque de maison !
la vieille angèle (élevant la lanterne d’une main tremblante) : Faut bien regarder. Mais, moi, je sors pas.
la petite célestine (se penchant en dehors de la porte-fenêtre) : Eh ben, quoi ? Le gros noyer, il est toujours à sa place.
la grosse marthe (fermant vivement les volets) : C’est bon ! Cause pas si fort. Les arbres sont des sournois.
(Elles reviennent en hâte dans la cuisine et se bousculent pour rentrer toutes trois de front.)
la petite célestine (fiévreuse) : J’ai regardé, Madame, je suis sortie, j’ai rien vu… I’ peut venir, c’est bouclé.
madame (agacée) : Qui donc ça, Il ?
la vieille angèle : Mais le rôdeur que Madame disait !
madame (s’exaspérant) : Et la porte du corridor ? et la porte de la galerie ?