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me tourmentait, je n’avais ni vu monter l’apprenti, ni descendre M. Alban. Je dis à Firmin, qui partait pour aller acheter du cuir : « Garde ma loge, faut que j’y monte. » Je me mets à grimper quatre à quatre. Je vous trouve les joues comme des tisons, les yeux pleins d’eau. Je crois que vous passez, et je prends sur moi d’aller chercher le médecin. Ce qui m’inquiétait le plus, c’était de ne pas voir monsieur. Le lit n’était pas même dérangé. Il avait sans doute descendu dans la nuit, et, comme il était un peu avare de ses paroles, il n’avait pas causé… (En voilà un qui ne disait jamais rien de ses affaires !) Pour vous finir, vous alliez toujours de pis en pis… le médecin dit que vous aviez un accès de fièvre chaude, que vous teniez déjà les dispositions, mais que vous aviez dû recevoir un coup, une émotion, quoi !

On vous a fourré de la glace en veux-tu en voilà, et les potions à cinquante centimes la cuillerée. Moi, ça m’offusquait rapport à la note. J’ai eu l’idée de fouiller vos meubles, j’ai trouvé de l’argent dans un coffret où il y avait des chinois dessus !… Ça m’a tranquillisée. Je vous ai mis une garde, oh ! une brave personne qui a soigné déjà la locataire du troisième durant ses couches. Elle n’a pas sa pareille quand elle a son verre de café noir dans les estomacs ! J’ai fait tout, quoi, pour qu’on ne puisse pas me reprocher votre mort. Le troisième jour, Monsieur s’amène dans ma loge ; il me dit, l’air de ne rien savoir : « Vous remettrez cette enveloppe à