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VIII

Une accalmie. La tempête s’apaise. Le vent se fait tendre, ronronne, expire en accord de harpe.

Félia est debout et rejette en arrière sa longue natte brune.

Elle a entendu une autre musique. Le vent berceur accompagne maintenant un chant religieux, les accords de cet harmonium qui scandent les derniers soupirs du formidable orchestre tout à coup dompté et, à son tour, les prolonge douloureusement.

Dans la maison endormie, il y a un mu-