Page:Rachilde - L’Amazone rouge, 1931.djvu/81

Cette page n’a pas encore été corrigée

VII

Le vent souffle. D’abord de très loin, comme une plainte émanant d’un effort, il cherche à s’ouvrir des portes, il demande son chemin, il tourne autour des collines, se serrant, frileuses, pour l’empêcher de se glisser entre elles, puis il commence à s’irriter des résistances.

Sa voix s’enfle et il secoue les choses dressées contre ses gestes de colère. Il est le prélude néfaste de l’hiver, et se battant avec ce qui demeure encore de l’été, il doit annoncer toutes les catastrophes en exa-