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IV
a vie d’Alfred Jarry connut son
apogée lors de la fameuse représentation
d’Ubu-Roi. Il ne s’en
aperçut point. Toujours pauvre, toujours
indifférent, toujours ivre d’un
mauvais alcool ou d’un trop beau rêve,
épris d’un absolu à la fois mathématique
et romanesque, il se laissa porter par
cette furieuse vague de fond qui remuait
la foule sans arriver à l’émouvoir
lui-même et retomba de toute sa
hauteur sans daigner se plaindre de la
fatalité qui le sacrait bouffon royal et
ne lui permettait même pas d’exploiter
sa chance.
La première apparition, sur la scène.