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PRÉFACE



Il est deux heures de l’après-midi. Violent coup de sonnette, je vois entrer chez moi un employé de M. Monnier, qui a l’air très pressé :

« Mademoiselle !… manque trente pages pour finir volume. Passez vite chez éditeur… couverture prête… bonnes feuilles aussi, mais pas pouvoir tirer le reste sans les trente pages… se dépêcher de nous les apporter !… »

Stupeur de ma part. Voilà bien M. Monnier, mon excellent éditeur ! Trente pages et probablement les faire en vingt-cinq minutes ! Oh ! le monstre !

La dernière fois il s’agissait de soixante et onze lignes à retirer au moment de paraître… sans toucher à l’intrigue…