En décembre 1887, M. Charles Rabourdin, homme de lettres à Héricy, qui venait de terminer la biographie que nous reproduisons ci-dessous, écrivait :
« Il ne nous semble pas que Fontainebleau ait, jusqu’à présent, apprécié à sa juste valeur l’un de ses plus remarquables enfants, qui l’a tant aimée et si bien chantée.
» On cherche en vain dans ses murs et dans sa forêt quelque chose qui rappelle son souvenir.
» Nîmes est plus fière de Jean Reboul, son boulanger-poète, et Nevers de maître Adam, son menuisier-poète, qu’Alexis Durand égala pourtant en talent, s’il ne les surpassa pas, et qui n’a rien à leur envier sous le rapport de l’honorabilité.
» Espérons que tôt ou tard cet oubli, dont s’étonnent à bon droit les amis des lettres et les admirateurs du sympathique poète de Fontainebleau, sera réparé. »
Le vœu de M. Rabourdin est aujourd’hui exaucé puisque, dans sa séance du 14 mai 1897,