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et empreintes, çà et là, d’une philosophie douce et persuasive.


Dans ses Esquisses, le poète passe en revue ceux de nos rois qui ont fait de Fontainebleau leur résidence favorite.

Les portraits qu’il en trace sont fidèles, réussis. Disons cependant que celui de François Ier s’écarte quelque peu de l’opinion générale ; il nous paraît trop sévère.

Nous avons quelque raison de croire qu’Alexis Durand s’est inspiré, pour dépeindre ce souverain, de l’œuvre théâtrale de Victor Hugo, qui était l’un de ses modèdèles préférés. Il eut mieux valu, à notre avis, qu’il ne s’inspirât que de sa conscience.

Il y avait deux hommes dans François Ier, l’un qui s’amusait, c’est vrai ; mais l’autre qui était plein de majesté, vaillant à l’excès, chevaleresque, ami et protecteur des lettres, des sciences, des arts, et de leurs illustres représentants.

Ne leur a-t-il pas donné cette vigoureuse impulsion qui a été si féconde en heureux résultats ? N’est-ce pas à lui que la France doit, d’être devenue la première, ou tout au moins l’une des premières nations artistiques du monde ?…

Le roi, qui ne s’amusait pas toujours, et