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tique Armorique. Son amour déborde à chacun de ses Chants.

Belle et noble passion que celle-là !… heureux l’homme qui s’éprend ainsi du coin de terre qui l’a vu naître !… Celui-là, on peut en être certain, sera toujours prêt à le défendre !…

Le poète Fontainebléen a laissé deux œuvres remarquables :

La Forêt de Fontainebleau, poème en quatre chants, et Le Château de Fontainebleau, poème en quatre esquisses, plus un Indicateur de la forêt[1].

Ces deux poèmes sont l’expression naturelle de son âme chaude et poétique ; on sent en les parcourant combien l’auteur était épris de son sujet. Il y fait preuve de réelles qualités littéraires, et l’on n’y rencontre que de légères et rares imperfections. Son style, en général, est clair, rapide, élégant. Ses pensées sont élevées

  1. Il faut ajouter à ces trois volumes Napoléon à Fontainebleau, publié peu de temps avant la mort de l’auteur et le Manuscrit que possède la bibliothèque de la ville.