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… il est méconnaissable


Qui lui donna des drogues, du ricin,
De l’ipéca, lui mit sur la figure
De grands bandeaux enduits d’une mixture
Et, sans se soucier de ses doléances,
Le tint au lit jusqu’au bout des vacances.
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Tintin, pendant ce long repos forcé,
Se lamentait et pensait au passé,
Il se morfondait sur son matelas
Et finissait par s’avouer tout bas
Qu’après tout, il méritait son malheur
Car seul, il en avait été l’auteur.
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Cette pensée porta bientôt son fruit.
Un grand changement s’opéra en lui :
Le remords avait envahi son cœur,
Il se promit de devenir meilleur,
De ne jamais causer le moindre ennui
À ses parents, ni tourmenter autrui,



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