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Il veut ainsi, cela n’est que trop clair,
Au moyen de ces milliers de lancettes
Faire éclater les pneus des bicyclettes.
Les cyclistes rouleront dans le sable,
Ramassant une pelle formidable.


Tintin les sème les pointes en l’air


Mais laissons un moment Tintin-Lutin
Pour jeter un coup d’œil sur le chemin.
Nous y voyons un fermier tout là-bas,
Poussant devant lui deux beaux cochons gras
Et s’avançant vers nous très lentement
.........................
Mais soudain un coup de sifflet strident
Vient réveiller les échos de la plaine.
C’est un train qui passe à perte d’haleine,
La voie ferrée longe presque la route.
Cependant, ce bruit a mis en déroute
Les deux cochons qui, saisis de frayeur,



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