Page:Rabier - Anatole, 1935.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sous de vigoureux coups de trident dans les côtes et avec une bonne bastonnade sur l’échine, l’ours finit par se réveiller. Son dompteur l’aida à se mettre sur ses pattes et tous deux prirent le chemin de la ménagerie.

Le bonhomme, qui s’était fait accompagner d’un aide, marchait, escorté d’Anatole, de Toutenbec, de Biscotte et de Tartarin, tous plus joyeux que d’ordinaire.

Tout le pays vit passer l’ours indésirable, et chacun poussa un ouf de soulagement, en le voyant enchaîné.