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a (préposition)

A bajlcns rompus, A battons rompus. "… luy defchicqueterois fes habillemens à Imjlons rom- pu%… » II, 51. «… le premier iour nous ieufnainies à battotu rompus, le fécond à efpees raba- tues. le tiers à fer efmoulu, le quart ii feu ce à fang. » III. 13.

A bonds. « La poultre toute effrayée fe mift au trot, à petz, à bonds, Si au gualot, à ruades, freffurades… » II. 317. « Tour- noyoient autour de l’armée à faux de cheurcs, à bons, à pets, ri ruades, & penades. » III, 150.

A bonnes enfeignes. «… feirent refponce… qu’ilz ne fe rende- rovent : linon à bonnes enfeignes. » I, 374. «… laquelle i’auoys au- tresfoys congneue à bonnes enfei- gnes. » III, 224.

A boutées. «… à boutées ces Clergaux icy nous viennent… » III, 20.

A bride aualèe. «… commen- cèrent fuyr à bride auallee… » I, 159. «… couroyent à bride auallee. » 337. « Les horrific- ques couilles de Lorraine, les quelles à bride aualèe dépen- dent au fond des chauffes. » II, 47. «… à bride auallee courir à tous les diables. » III, 192.

Acacbettes. «… feuftà defeou- uert, feuft à cachettes. » II, 135. « D’elle vfent aulcunesfoys les frians à cachetés. 230.

A cul leuè. «… ont ioué du ferrecropicre à c ul leuè. » I, 303.

Ado^d’afiie. «… fauldroit…en taluant à do^ d’afne arranger les moyens. » I, 290.

A double rebras. «… il auoit l’entendement à double rebras. » I, 252. «… f(ol) à double re- bras. » II, 184. « Malicorne feut …accollé à double rebrar K. » 284.

A efeorchecul, à l’efeorebe cul. « Vous le trainnoyt ainfi à l’ef-

eorebe cul… » I, 360. « Ainfi eftoit trainné à efeorchecul. » II,

Agenoillons. «… eftoit comme à genoillons… » III, 100, et IV,

344-

A grand erre. « Iufques à tant qu’il en forte à grand erre Soub- daines eaux… » I, 208. «… com- mençoit à el’eamper du lieu à granderre. » III, 31.

A ïambes rebindaines, rebidai- iics. «… il le getta en arrière à ïambes rebindaines. » I, 360. «… il le ietfta par terre à ïambes rebidaines. » II, 507.

A la cabre morte. «… luy promift vn habit en condition qu’il le palfaft oultrc l’eau à la cabre morte fus fes efpaules. » II, 114.

A l’ancre. Au figuré : immo- bile, stationnaire,dansl’inaction. « Toute la contrée eftoit à l’an- cre. » I, 227.

A longs intervalles. «… la cho- fette faide… à longs intervalles. . . » II, 92.

A pétarades. « Plus amiable- ment l’appelloient, plus rude- ment s’efcarmouchoit-il : & à fautx, A pétarades. » III, 32.

A plaines pippes. «… nous fommes icy bien pippez à plaines pippes… » III, 36, et IV, 320.

A reculions. «… ceulx qui… guaingnent leur vie à reculions. » II, 231, et IV, 264.

A tyre larigot. «… luy donnè- rent à boyre à tyre larigot. » I, 29.

A ventre déboutonne. «… ilz beurent à ventre déboutonné. » I, 320, et IV, 207. A suit souvent le verbe jouer et précède le nom du jeu. « Là iouoyt… A la prime… A paffe dix… » etc., etc. I, 80-83. (Les Ieux de Gargantua.)