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DORIPHACE

DOUBTE

21 I

Doriphage. Qui vit de guerre, de dispute. De Soju, lance, guerre, combat. Les commentateurs tra- duisent : « Qui vit de présents. » Cette interprétation semble pré- férable, mais il faudrait pour la justifier, lire Dorophage (Awjo- <jàr° ;). Voir Avalleur,

Dormars. Voir Bailler le moine, p. 68, col. 2.

Dormir. «… ceulx de Regnauld belin, qui dorment quand les aultres paillent. » II, 297. «… les comparions au mouue- ment d’vne Rhombe girante… elle femble quiète, non foy mouuoir, ains dormir, comme ils le uomment. » III, 97. Dormir en chien. Voir Chien.

— /allé. «… de ma nature ie dors /allé : & le dormir m’a valu autant de iambon. » I, 84.

— Substantivement. « Boyre fi toft après le dormir ? » I, 153. «… fleuretant le dormir d’après difner… » 276. «… me appor- tant bonne & iuridicque attefta- tion de fon dormir… » II, 101. Voir ci-dessus : Dormir /allé.

Dormie iou. Je dormais. Gas- con. II, 202 et IV, 260.

Dortouoir. «… c’eftoit on dor- touoir, pourquoy ne crioys tu ? . . . » II, 98.

Dos, Doz, Douz, Dour. «… ne me fault plus dorenauant, que bon vin, bon lift, le dos au feu, le ventre à table, & efcuelle bien profonde. » I, 71. «… l’arefte du dou%… » 106. « Frère Couf- coil. . . charge à fon dours. . . ledict fuppliant Dodin. » II, 114. «…il maintient grande portion de la geniture fourdre… de l’efpine du dours. » 154. « Le Medicin luy iefta on dours ne fçay quelle pouldre… » 167. « Au lende- main… charge fus fon dours les deux precieulés coingnees… »

265. «… froiffé tefte, nucque, dours, poi&rine, braz, & tout. » 321. « Le dours comme vne ar- balefte de paffe. » 379. «… le Phyfetere fe renuersa ventre fus dours… » 392.

A dos d’a/ne. Voir p. 2, col. 1.

Bejle à deux do^. Voir Befle. Double. Ieiifne double, double jeûne, employé dans une phrase où cette expression forme un jeu de mots : «… cefte bre- nafferie de reuerence me fafche plus qu’vn ieune diable. le vou- lois dire vn ieufne double. » II, 305. « Andouilles font Andouil- les, tous iours doubles Se traif- treffes. » 396.

A doubles pédales. « La poultre tout effrayée fe mift au trot, à petz, à bonds, & au gualot : à ruades, freffurades, doubles pé- dales, Se petarrades. » II, 317.

Doubles, en termes de mon- naies. «… d’vne main ie prins douze deniers, voyre bien douze Yards ou doubles pour le moins… » I, 302 et IV, 203.

— ducat\. «… ces vieulx doubles ducat^… retourneront en vlance… » III, 245.

— efcu\. «… feift emplir le tronc… tout de doubles efcu\ au fabot… » II, 462.

A double. Voir p. 6, col. I.

Doubledeux. «… les autres moyens (dez, il nommoit) Quine, Quaderne, Terne, Dou- bledeux… » III, 41.

Doubler. « Haye, haye (dift le pilot) double le cap, & les baffes. Doublé eft, refpondoient les ma- telotz. » II, 350.

Doublet. Terme de trictrac em- ployé figurément. «… de dou- blet en café… » I, 276.

Doubtance. «… frayeur & doub- tance… » II, 394.

Doubte. «… Adrian… eftant en

«