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gargantua, t. i, p. 3-5

ſans aucune peinture. » (Les Œuures pharmaceutiques du Sr. Iean de Renou… traduites… par M. Louys de Serres. — Lyon, Antoine Chard, M.DC.XXVI. In-fol., p. 483)

Les figures grotesques qui ornaient ces boîtes étaient fort employées au XVIe siècle et au commencement du XVIIe. Regnier décrit ainsi une lanterne renfermant des espèces d’ombres chinoises représentant des sujets analogues :

L’autre qui de ſoy-meſme eſtoit diminutiue,
Reſſembloit tranſparante vne lanterne viue
Dont quelque Paticier amuſe les enfans,
Où des oyſons bridez, Guenuches, Elefans,
Chiens, chats, lieures, renards, & mainte eſtrange beſte
Courent l’vne apres l’autre…

(Sat. XI, p. 89, Collection Lemerre)

Page 4, l. 17 : La dignité des braguettes. Rabelais y revient plus loin : « Ie vous en expoſeray bien d’aduantaige au liure que i’ay faict De la dignité des braguettes. » (t. I, p. 32) — « Par dieu, (dit à ſon tour Panurge, t. I, p. 294) ie feray vn liure de la commodité des longues braguettes, quand i’auray plus de loyſir. De faict en compoſa vn beau & grand liure auecques les figures : mais il n’eſt encores imprimé, que ie ſaiche. » Il ne l’a pas été, à moins qu’on ne veuille considérer comme un échantillon de l’ouvrage le chapitre VIII du Tiers liure intitulé : Comment la braguette eſt premiere piece de harnois entre gens de guerre.

L. 17 : Des poys au lard cum commenta. « Avec commentaire. » Ce traité figure honorablement dans le catalogue des « beaulx liures de la librairie de ſainct Victor. » (t. I, p. 247)

Page 5, l. 7 : Veiſtes vous onques chien rencontrant quelque os medulare ? Du Fail s’est rappelé ce passage : « Veiſtes vous oncques vn chien ayant deſrobé vn lopin de lard. » (t. I, p. 82)