que Rabelais parle quand il dit un peu plus loin : « Croyez ce porteur. »
L. 8 : Ver. Nom latin du printemps.
L. 10 : Et iou mot. Littéralement : « et je (moi) mot, » c’est-à-dire : « moi je ne dis mot ; motus. »
Page 250, l. 3 : Quel vent. — Œuvres 1542 : Quel temps, ny quel vent.
L. 12 : Haly. Ce mathématicien arabe du XIIe siècle est fréquemment allégué par les faiseurs d’almanachs : « Secundum ſententiam Hali Habenragel » (Starrenwadel, I, Regis, t. III, p. 928). C’est sous son nom qu’est mise La grand… prognoſtication generale. Voyez ci-dessus p. 353.
L. dernière : Contraria contrariis curantur. « Les contraires sont guéris par les contraires. »
Page 251, l. 7 : Tel cuidera… fiantera.
Car en lieu de pet ou de veſſe
On chiera long ou à lozanges.
Dans L’Almanach prophétique du ſieur Tabarin pour l’année 1623 (œuvres de Tabarin, t. II, p. 433) le passage de Rabelais est reproduit presque textuellement : « Les cuidez ſeront trompez : car tel cuidera faire quelque ventoſité dans ſes gregues qui y chiera tout à fait. »