poires d’angoiſſe. « Allusion aux ſoucis, à la melancholie et aux angoiſſes de la vie. » (Le Duchat.) Les jeux de mots de ce genre sont un des lieux communs des prophéties comiques de ce temps :
Soufflez, penſiez regneront à oultrance,
Mais la mente le bruit hara en tout faict.
Force noiſes, dont maint ſera deffaict,
Croiſtront par gens de mauluais entretien.
De mente, penſees, ſoucy,
Aura entre autres violettes,
Et largement verres auſſy
De grans & petites noyſettes.
On voit que penſiéz, penſées, est de même que ſouſſiez, ſoucy, employé dans un double sens, et que les noyſettes font allusion aux noiſes ; quant à la mente, c’est un jeu de mots entre menthe et menterie, mensonge.
Page 242, l. 5 : L’inuention ſaincte croix. Voyez ci-dessus, p. 179, la note sur la l. 1 de la p. 247.*
L. 16 : Promoteurs. 1553 : Prometteurs, qui paraît une faute.
L. 17 : Et tant mourra de gens d’eſgliſe… « Magna erit ſacerdotum penuria, adeo quod quidam tria quatuorue, aut plura habebunt officia eccleſiaſtica. » (Henrichman, c. XXII. Regis, t. III, p. 934)
L. 28 : Tacuins. 1542 : Auinceniſtes.
Page 243, l. 1 : Eueſque des champs. Pendu, comme l’explique ce qui suit.
L. 16 : Nomina mulierum deſinentia in iere, vt. « Les noms de femmes ayant des désinences en ière, comme. »
L. 18 : Reputanation. La plupart des éditions portent reputation ; mais il faut se garder de corriger cette faute, assurément volontaire, de l’édition de 1553. Il y a là un jeu de mots entre réputation et putana.