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QUART LIVRE, T. II, ? . 450-457. 297

Quod tu si manibus teras fricesque, Non unquam digitum inquinare possis.

Page 452, 1. 16 : Perotouauolt dépecé vnes demies De- cretaUs du bon canonge. La carte… Ce passage est assez obscur. Le Duchat explique cznonge ou canonnade par « beau grand papier ; jj ce qui n"éclaircit rien. Burgaud des Marets, qui semble plus prés de la vérité, supprime, dans sa seconde édition, le point après canonge^ et trouve ici un « bon chanoine La carte, » sur lequel, du reste, il n’a aucun renseignement à nous donner.

L. 25 : Figues dioures. « Figues d’or^ » dans le lan- gage de Cahusac.

L. 27 : Le pafadou^. « La flèche, b L. 31, et p. 454, 1. 31 : Çlerice. Voyez ci-dessus, p. 296, note sur la I. 19 de la p. 448.

Page 455, 1. i iDepuys que Deere fleurent aies. Jeu de mots sur les de’crétales et les décrets auxquels les aiUs ont poussé, qui sont en pleine vigueur : Du Fail fait dire à Eutrapel ’t. 11, p. 50) : « L’Ordonnance défen- dante n’accompagner les lergens, n’auoit point encore d’ailes. » — Quant aux maies des gens d’armes, elles eurent pour résultat funeste de faciliter leurs dépré- dations ; mais c’est seulement depuis peu que, par le progrès de toutes choses, elles se sont transformées en fourgons et en trains de bagages. Ce dicton satirique a été bien souvent cité, quelquefois avec certaines variantes. Henri Estienne, dans son Apologie pour Hé- rodote (c. XXXIX, t. I, p. 300), lui donne un vers de plus :

Depuis que décrets eurent aies,

Et que les dez vindrent fur tables,

Et gendarmes portèrent maies,

Moines allèrent à cheual,

Au monde n’y a eu que mal.

Page 457,1. 36 : Vn Decret : fte.Non…vnDecretaliJJe. Burgaud des Marets fait remarquer avec raison « la différence qu’il y a entre un de’erétalisce^ c’est-à-dire